L’aspect financier des différents pays phares de l’externalisation
L’externalisation est actuellement une réalité dont vivent de nombreuses entreprises européennes et françaises. Ces entreprises peuvent recourir à des prestataires dans plusieurs destinations offshores, mais quelques-unes se démarquent du lot en raison des coûts qu’elles appliquent ou d’autres critères comme la maîtrise d’une langue spécifique.
Les destinations offshores les plus prisées au premier semestre 2014
Si l’Inde détient toujours la plus grande part du marché de l’externalisation offshore, certains pays commencent aujourd’hui à faire parler d’eux, notamment les destinations de l’outsourcing offshore francophone dont Madagascar. En effet, selon une étude présentée par le cabinet B2B sur les prestataires de services informatiques et web externalisés Offshore Développement, plusieurs destinations ont réussi à s’accaparer des parts de marché non négligeables, tandis que d’autres entament une percée positive sur le marché. Le Petit Maghreb, composé notamment du Maroc et de la Tunisie, arrive effectivement en tête du classement avec un ensemble de 28 % du marché contre 24 % pour l’Inde. Si l’on se réfère au pourcentage par pays, la Roumanie dispose d’une part égale à celle du Maroc et se trouve ainsi à la deuxième place avec un taux de 17 % du marché. L’Île Maurice, quant à elle, pointe en cinquième position en détenant 6 % du marché de l’externalisation francophone. L’Espagne fait également son entrée dans le classement des destinations offshores adoptées par les entreprises françaises, notamment à cause de la crise qui y sévit, alors que, toujours selon Offshore Développement, l’Ukraine pourrait bientôt ne plus s’y trouver.
Le facteur coût dans le choix d’une destination d’externalisation
Comme on peut tous le penser, le coût des prestations à l’offshore influent grandement sur le choix des entreprises françaises en ce qui concerne leurs collaborateurs délocalisés. En dehors des différentes qualités telles que les expériences des agences offshore, les diverses universités gratifiant de nombreux diplômés ou la présence d’infrastructures adaptées, l’Inde arrive, par exemple, à garder sa place de leader des destinations offshores grâce à ses tarifs très compétitifs. En effet, le salaire moyen perçu par un diplômé en IT à Madagascar se situe entre 3900 € et 5000 € par an, tarif que l’on peut qualifier de dérisoire en comparaison avec ce que peut toucher en moyenne un jeune diplômé en IT en France qui est de l’ordre de 29 000 €. Depuis quelques temps, le concept du nearshore a également connu une évolution à considérer. C’est d’ailleurs ce qui a favorisé la montée en puissance du secteur de la délocalisation en Roumanie. Les avantages de ce système d’externalisation se résument à la proximité et à la culture, mais il se défait par contre du facteur coût.