L’immobilier peut-il stabiliser votre portefeuille ?
Utilisé historiquement comme un investissement plus tactique, l’immobilier a été utilisé dans le cadre d’une stratégie de base à long terme en raison de l’efficacité accrue du marché et des inquiétudes croissantes quant à la variabilité future des rendements boursiers et obligataires. En fait, l’immobilier est connu pour sa capacité à servir de diversification du portefeuille et de couverture de l’inflation.
Si les investisseurs prévoient de faire des affectations immobilières permanentes dans leurs portefeuilles d’investissement, quelles attentes de rendement devraient-ils avoir et quels risques rencontreront-ils inévitablement ? Un investisseur qui envisage l’utilisation de l’immobilier dans le cadre d’une stratégie d’investissement à long terme devrait comprendre comment former des anticipations de rendement et évaluer ces investissements par rapport à des options d’investissement plus conventionnelles.
Diversification
Historiquement, l’intérêt des investisseurs dans l’immobilier a été pour la diversification et sa capacité à maintenir le pouvoir d’achat du capital. Cela suggère que les investissements immobiliers peuvent accroître la diversification du portefeuille. L’introduction continue de nouveaux produits immobiliers et d’opportunités mondiales offre des possibilités de diversification supplémentaires et un potentiel d’atténuation des risques, en offrant aux investisseurs une plus grande flexibilité pour personnaliser la portion immobilière de leur allocation d’actifs. Cependant, pour connaître les meilleurs placements en matière de placement participatif, découvrez l’actualité scpi du moment.
Couverture face à l’inflation
La capacité de couverture de l’inflation d’un investissement immobilier provient de la capacité du propriétaire à augmenter les taux de location pendant les périodes d’inflation. Contrairement aux entreprises manufacturières et aux fournisseurs de services, les propriétaires immobiliers n’ont pas à faire face à l’élasticité de la demande pour augmenter les prix, mais ils doivent concurrencer les propriétés concurrentes sur le marché.
En théorie, cela devrait également augmenter les taux en période d’inflation. L’immobilier tend à maintenir le pouvoir d’achat du capital en répercutant la totalité ou une partie de la pression inflationniste sur les locataires. Cependant, la capacité de l’immobilier à agir comme une couverture inflationniste ne peut être accomplie que lorsque les possibilités de nouveaux contrats de location deviennent disponibles.
Réduction de risque
L’immobilier a également la capacité unique de réduire le risque dans la façon dont les propriétés sont louées. Les portefeuilles qui ont suivi une stratégie de flux de trésorerie et qui ont décidé de verrouiller les taux dans les baux à long terme ont moins d’exposition aux fluctuations du marché, mais ils ont aussi moins de capacité de couverture de l’inflation. Certaines propriétés qui sont bien occupées et qui contiennent des baux à long terme auront des flux de revenus très stables et fonctionneront comme des rentes ou des placements obligataires à faible risque.
Bien que les dettes immobilières soient fortement influencées par le mouvement des taux d’intérêt, leur performance dépendra également des marchés immobiliers, car leur risque reflétera souvent celui des biens qui les garantissent. Ce changement de valeur peut être important et peut expliquer une grande partie du rendement total, qui oblige les investisseurs immobiliers à identifier quand ces changements de valeur se produiront, afin de prendre la bonne décision d’acheter, de conserver ou de vendre.